SOCIETE: La contribution des anciens boursiers visiteurs internationaux des Etats-Unis d’Amérique à la cohésion sociale

Elue à la tête de l’Association ivoirienne des visiteurs internationaux des Etats-Unis (AVI-USA), Claude Gervaise Djérehé, sous-préfet de Tiébissou ambitionne de redynamiser l’association, à travers des actions fortes impactant la vie sociale en Côte d’Ivoire. Elle a fait ce pari, au lancement officiel des activités de l’AIVI-USA, le samedi 24 février dernier, à l’Espace Menekré Legend, sis à Attoban. Une vingtaine d’anciens boursiers venus pour certains de l’intérieur du pays ont pris part aux retrouvailles qui ont été ponctuées d’une conférence sur « la contribution des AIVI à la cohésion sociale ». Thème développé par Nanan Silongo, expert sur la culturel Akan et Mme Yoli Bi, commissaire à la Commission électorale indépendante (CEI).
La présidente de l’AVI-USA a expliqué que la nouvelle équipe entend tout mettre en œuvre pour favoriser le décollage de l’organisation afin que celle-ci joue pleinement le rôle qui est le sien, en contribuant au développement de la Côte d’Ivoire, mais de façon spécifique à dynamiser la coopération ivoiro-américaine. Cela passe, a-t-elle relevé, par le rassemblement des bénéficiaires des bourses américaines et la création des conditions pour permettre à ceux-ci de partager leurs expériences. A cet égard, la sous-préfet n’a pas manqué de souligner les éminences grises dont regorgent l’association. Au chapitre des initiatives, elle a annoncé la création d’une plateforme de communion entre les AIVI ; l’organisation de plusieurs actions, dont une colonie de vacances permettre aux jeunes de s’imprégner de la culture ; une action de sensibilisation sur le genre à la faveur de la journée internationale de la femme le 8 mars prochain.
Dans cette optique, Mme Yoli Bi a interpellé les uns et les autres sur leur contribution pour aider l’association, à aller de l’avant. « Un professeur d’anglais peut par exemple décider d’aider les élèves à renforcer leurs capacités en anglais », dira-t-il. Pour souligner que la contribution de tous est attendue.
Pour sa part, Nanan Silongo en s’appuyant sur l’exemple du groupe Akan a affirmé que: « Sans cohésion sociale, il n’y a pas de société forte et la communauté manque de respiration. La solidarité et la cohésion sociale sont des éléments stabilisateurs de la société Akan. »
César Ebrokié